Imaginez l’arrivée de Haendel dans la Rome du début du 18è siècle. L’opéra n’y est plus autorisé, jugé trop divertissant, profane et scandaleux pour la capitale de l’Eglise. La noblesse se tourne alors vers d’autres genres, le compositeur est sollicité pour composer des cantates. La poésie, les mythes mis en musique traitent ici de l’amour, là de la vengeance... Ainsi, ces œuvres, telle la sublime Lucrezia, sont tour à tour passionnées, mélancoliques, dramatiques… de véritables opéras miniatures, permettant de détourner l'interdiction alors en vigueur !
Dans sa version quatuor, et dans un programme sur mesure, écoutez :
Serse « Ombra mai fu » rôle de Serse
Rinaldo « Molto voglio, molto spero », rôle d’Armide
Sonate pour le clavier de Domenico Scarlatti
Giulio Cesare « Vadoro Pupille », rôle de Cléopâtre
Giulio Cesare « Piangero », rôle de Cléopâtre
Sonate n1 en sol Majeur pour violoncelle de Domenico Gabrielli
Alcina « Tornami a vagheggiar », rôle de Morgana
Il Trionfo del Tempo « Tu, del ciel ministro eletto », rôle de Bellezza
Sonate n3 op5 pour violon d’Arcangelo Corelli
Lucrezia « O Numi eterni », Cantate pour une voix et basse continue
Soprano : Caroline Mutel
Violon : Fabien Roussel
Violoncelle : Alix Verzier
Clavecin : Sébastien d’Hérin