Ballet et airs d'opéra et de concert de Gluck et de Mozart
Ce n’est pas une pièce de théâtre, ce n’est pas un opéra, ce n’est pas un poème symphonique, c’est un « ballet d’action ». Mêlant danse, musique et théâtre, l’œuvre de Gluck raconte l’histoire de Don Juan dans une trentaine de numéros d’orchestre chorégraphiés.
Peu connu, peu joué, le Don Juan de Gluck posait pourtant les jalons de la réforme de l’opéra dont Gluck fut l’architecte, provoquant des querelles de son vivant. Parce qu’il s’efforçait de « ramener la musique à son véritable rôle, qui est de servir la poésie par son expression et de suivre le déroulement de l’intrigue sans interrompre l’action », Gluck ouvrait aussi la voie au chef-d’œuvre que Mozart allait écrire vingt-cinq ans plus tard.
