« Ce divin poème de la douleur, ému et profond » selon Bellini, traduit une émotion extrême : il ne s’agit pas du chant du cygne d’un artiste aux portes de la mort, mais bien d’un chant d’humanisme sincère et plein d’espoir. »
Sur son lit de mort, Pergolèse rend une partition qui doit renouveler la musique des offices de Naples pour la semaine sainte. Avec deux voix et un ensemble de cordes, il affirme la force spirituelle d’un poème né cinq siècles plus tôt et passé depuis dans le rite.
« Notre Stabat Mater, de chair et de sang, de rires et de larmes, parle d’un Roi-migrant élu en son royaume de précarité et du message qu’il porte. »
Caroline Mutel Metteuse en scène et soprano
Sébastien d’Hérin, David Bobée et Caroline Mutel ont choisi de faire du Stabat Mater de Pergolese un spectacle où la musique s’étoffe par l’ajout d’une mise en scène, de danse et de cirque.
Un pont entre les arts, au service d’une partition dont les trois artistes mettent à distance l’aspect liturgique pour souligner un message humaniste. Avec des références explicites au sort des exilés, des enregistrements sonores de migrants, d’humanitaires et de journalistes, mais aussi une chorégraphie moderne et des éléments de décor porteurs d’une symbolique forte, ce Stabat Mater se définit comme marquant, pluridisciplinaire, actuel et universel.